Les conditions de ce voyage étaient très similaires à notre escapade dans le Fjallabak, deux ans auparavant. Elles étaient même meilleures : plein milieu de saison estivale. Nous n'avons donc que très peu modifié notre liste du Fjallabak. Ci-dessous les explications sur les changements que j'ai fait ou failli faire.

Cuisine

En 2014, nous avions galéré avec le gaz : il fallait passer 5min à réchauffer la cartouche avant chaque utilisation. Cartouche de mauvaise qualité ? Certainement. Cette année, compte tenu d'une température un peu plus clémente, nous avons opté pour un réchaud à alcool. Plus léger que le gaz, plus écologique et plus facile à doser sur plusieurs jours. A raison de 1.5L d'eau bouillante par jour, il ne nous a jamais fait défaut, même par grand vent et 4°C au bord du glacier.

Vêtements

Toujours le même principe des 3 couches, sauf que cette fois-ci, j'ai remplacé le sous-pantalon en soie par un collant, pour pouvoir me balader sans sur-pantalon :

• Première couche (marche active sans vent) : collant de running en synthétique, t-shirt manches longues à capuche en mérinos. Les jours où il faisait chaud, je remonte les jambes et les manches.
• Deuxième couche (pour dormir) : doudoune en APEX 100 et pantalon en APEX 67.
• Troisième couche : un sur-pantalon imper-respirant et une veste imper-respirante. Portés soit directement sur la première couche la journée, soit sur la deuxième couche une fois arrivé au bivouac ou le soir pour prendre son temps dans le vent frais.

Compte tenu des quelques journées chaudes que nous avons, notamment au début du voyage, j'étais content de pouvoir porter le collant seul. Effet sportif de haut niveau garanti, mais confort maximal :)

Chaussures

Encore plus que la dernière fois, j'ai hésité à partir en chaussures de trail. Mis à part le glacier, sur lequel on est beaucoup plus à l'aise avec une semelle assez rigide, le terrain que nous avons parcouru ne nécessite pas de grosses chaussures (pour des pieds habitués ...). Mais quand on part explorer, on n'est jamais à l'abri de devoir descendre en ramasse dans un éboulis à 45° ou traverser un champ de lave. Un bon maintien de la cheville est certes le bienvenu, mais dans ces conditions, la faiblesse des chaussures de trail n'est pas tellement leur souplesse, mais leur solidité. Donc pour nous éviter de sacrifier une paire de chaussons à chaque voyage, nous acceptons de lester nos pieds de chaussures solides.

Portage

Il y a deux ans, nous avions trouvé le confort de nos sacs un peu juste pour leur poids. A 12-13 kg, il ne restait pas sur les hanches et descendait sur les fesses. Nous avons donc, sur chaque sac, remplacé la ceinture ventrale un peu légère par une ceinture plus rigide. Le résultat est bien plus satisfaisant, pour un surpoids de 40g.

Les poches photos ont elles eu droit à une nouvelle version. Même format, mais tissu plus rigide. Le poids fait plus que doubler par rapport à la version 2014, mais le matériel photo ne balotte plus à l'intérieur des poches et celles-ci ne tombent plus sur les cuisses. Choix validé !

Vous retrouverez tous les détails sur ce sac dans son article dédié.

La liste